Aujourd’hui sur les bancs publiques solitaires et vides, un inconnu a déposé
des papiers de différentes citations à méditer. L’une de Dostoïevski:
Qui aime l’humanité en général est, en grande partie, incapable d’aimer l’homme, en particulier.
L’autre de Victor Hugo intitulée: le soir.
Voici que la saison décline,
l’ombre grandit,
l’azur décroit,
le vent fraîchit sur la colline,
l’oiseau frissonne,
l’herbe a froid.
C’est magnifique de trouver ces papiers rédigés avec une belle écriture.. ça fait chaud au coeur. En ces moments difficiles, quelqu’un a pensé aux autres. Il a souhaité faire plaisir aux passants et rares promeneurs qui se baladent face de la mer et les inviter à méditer. Cependant, aucun passant n’a osé touché ses papiers. On les regarde, on les prend en photo, mais on ne les touches pas. Coronavirus oblige 😦
Qui aime l’humanité, est incapable d’aimer l’homme en particulier. L’homme qui tue, l’homme qui affame, l’homme qui exploite, qui abuse, qui trompe, qui triche et qui vole. Cet homme là qui nuit à la nature et à l’humanité.
Heureusement, beaucoup prennent de belles initiatives généreuses pour assouplir la dureté du confinement et de l’isolement: une couturière
propose des masque en tissus à ses voisins, des jeunes proposent de faire les courses au plus anciens, des musiciens proposent des moments musicaux, des voisins proposent des jeux: « questions pour un voisin », à travers les fenêtres et les balcons.
L’humanité est belle lorsqu’elle est généreuse, fraternelle et désintéressée.